« Macron t’es foutu, Les enfants sont dans la rue »

L’école est un droit pas une obligation. Encore une fois comme avec la fameuse loi d'(in)sécurité globale ce gouvernement veut légiférer nos vies de A à Z.

Là le sujet c’est l’Instruction En Famille et plus d’une centaines de parents et enfants manifestaient aujourd’hui à St-Etienne. Car depuis le 2 octobre et le discours de macronimus l’éducation à la maison est menacée de disparition. Voilà la raison de cette manifestation familiale dont la moyenne d’age est sans doute la plus basse de l’année.

Alice est très remontée contre Macron « Macron est un menteur, on a le droit d’apprendre différemment , ça fonctionne et suggérer un lien entre l’IEF et le terrorisme est un mensonge ».

D’ailleurs Louise 5 ans et demi nous lit son texte et elle trouve ça très bien l’école à la maison. Une maman intervient et dit qu’elle pratique depuis 10 ans, elle nous dit son plaisir à partager la vie de ses enfants et leur instructions plus que si elles les voyaient uniquement après l’école.

Ces enfants ne sont pas coupés du monde, ce ne sont pas des « enfants fantômes » ils sont là dans la rue (avec leurs parents) et parlent eux aussi au micro commentant le moment ou lisant leur texte.

La liberté de choisir son éducation est un droit constitutionnel d’après les manifestants et ils ont saisi le conseil d’état et le conseil constitutionnel. En quoi cette loi serait autre chose que liberticide, vu que déjà la législation contient les textes protégeant les enfants ? Ne serait-ce pas plutôt les baisses d’effectif dans les services sociaux qui font que certains enfants scolarisés à l’école ou ailleurs peuvent échapper à la protection qui leur est dûe ?

Liberté, égalité et fraternité ne sont pas unies dans notre devise par le fait du hasard, sous prétexte d’égalité, on ne peut supprimer des libertés. oui bien-sûr que l’école doit être accessible à toutes et tous (et ce n’est pas encore assez le cas d’ailleurs) mais l’organisation de l’égalité ne signifie pas uniformisation. Les manifestant(e)s réclament » un droit des enfants à apprendre à leur rythme (plus rapide ou moins que le système classique suivant les enfants ». La diversité des systèmes d’enseignement est une richesse.

D’ailleurs les participants soulignent que l’IEF peut devenir une nécessité pour n’importe quel parent à un moment de leur vie, suite à des violences, racket, harcèlement à une phobie … L’IEF peut être une étape dans la vie de vos enfants. « Il n’y a pas qu’une manière d’apprendre et votre enfant peut avoir besoin de ces autres façons à n’importe quel moment ».

Lundi 7 décembre le conseil d’état doit se prononcer, et la loi sera discuté le 9.

ci-joint communiqué de presse:

Collectif ligérien pour la liberté d’instruction Manifestation du 6/12 à Saint-Etienne pour la défense de la liberté d’instruction Communiqué de presse ————————————————– La liberté d’instruction n’est pas négociable. Ensemble, défendons nos libertés fondamentales ! ————————————————– Alors qu’en France les parents ont toujours eu la liberté de choisir le type d’Instruction le plus adapté à leurs enfants, le choix de l’Instruction en Famille (IEF) est aujourd’hui menacé par le projet de loi « confortant les principes Républicains » dont le texte sera présenté le 9 décembre prochain en conseil des ministres. L’objectif de ce projet de loi est illisible ; il se traduit par une violation inquiétante de la liberté d’enseignement, alors qu’elle est manifestement de rang constitutionnel. Le gouvernement a été dans l’incapacité de fournir des statistiques ou des preuves d’un lien autre qu’anecdotique entre les phénomènes de radicalisation et l’existence de la pratique réglementée et encadrée de l’instruction en famille. Il n’a pu que renvoyer aux chiffres à venir (!) de l’étude d’impact du projet de loi. Il n’a pu expliquer en quoi l’interdiction de l’IEF pourrait apporter une réponse à l’existence de formes clandestines d’« éducation » hors de tout contrôle de l’État. L’État met-il seulement en œuvre les moyens légaux déjà à sa disposition pour démanteler les écoles de fait ou mettant les enfants ou la collectivité en danger ? En quoi cette loi accroîtra-t-elle l’efficacité de l’État en la matière ? Aucune réponse n’a été apportée à ces questions de bon sens. Le gouvernement prive ainsi les parents de la liberté fondamentale de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants : cette dérive autoritaire va à l’encontre de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (art. 26-3) et de la Constitution de notre pays. Dans l’intérêt de l’enfant, tous les Français et Françaises doivent pouvoir avoir recours ponctuellement à l’IEF : harcèlement scolaire, racket, phobie… Le choix de l’IEF n’est certainement pas une forme d’évitement ou de refus de la République et de ses institutions. Assimiler les familles pratiquant l’IEF en toute légalité à des « ennemis de la République ou de l’ordre public » constitue une atteinte calomnieuse inacceptable. Les associations et les familles IEF lutteront contre ce projet liberticide, avec l’aide des parlementaires attachés à la liberté d’enseignement, à la liberté personnelle et aux libertés fondamentales qui sont aussi attaquées dans ce projet de loi. Elles demandent au Conseil d’État et au Conseil constitutionnel de rappeler avec toute la solennité requise le caractère constitutionnel de la liberté de choisir le type d’instruction à donner à ses enfants et de sanctionner le caractère manifestement disproportionné des atteintes portées à cette liberté par le projet de loi. Elles invitent les parlementaires responsables à voter contre ce projet de loi, qui fait honte à la République française.